++ = réponse attendue en priorité / + = réponse admissible
Liste d’actions |
Favoriser la biodiversité |
Lutter contre les ennemis |
1- Attirer les oiseaux |
+ |
++ |
2- Cultiver des végétaux variés |
+ |
++ |
3- Favoriser les prédateurs de parasites |
+ |
++ |
4- Aménager des gîtes à animaux |
+ |
++ |
5- Récolter manuellement les animaux et végétaux défavorables aux cultures |
|
++ |
6- Cultiver des végétaux adaptés au terroir |
|
++ |
7- Associer différentes espèces végétales |
++ |
+ |
8- Cultiver des végétaux répulsifs |
+ |
++ |
9- Disposer des récipients d’eaux |
++ |
+ |
10- Attirer certains insectes |
+ |
++ |
Actions à proscrire :
- Détruire les insectes : il existe des parasites mais aussi des prédateurs dans les populations d’insectes présents au jardin. Il faut favoriser la présence des prédateurs (exemple des coccinelles qui mangent les pucerons).
- Utiliser des appâts empoisonnés est absurde car le poison n’est généralement pas sélectif et peut détruire les espèces dont on souhaite la présence (cas du hérisson, de la grive ou du crapaud mangeant des limaces ou des escargots empoisonnés). De plus, ces produits présentent un réel danger pour les enfants et l’homme ! A proscrire absolument.
- Cultiver en monoculture (une seule espèce végétale sur une surface importante) peut favoriser le développement de maladies et appauvrit le nombre d’espèces présentes.
Attirer l’attention des élèves sur le fait qu’en réalité une action positive agit dans les deux domaines à la fois (1 / 2 / 3 / 4 / 7 / 8 / 9 / 10). On sera donc indulgent sur le classement et on incitera les élèves, lors de la correction, à mettre une croix dans chacune des colonnes chaque fois que le cas se présente…
Les actions positives cumulent leurs effets.
Explications complémentaires
- Cultiver des végétaux variés, pratiquer les associations de plantes entraînent une plus grande richesse d’espèces ; les espèces animales disposent alors de davantage de ressources alimentaires, les prédateurs des parasites sont plus nombreux.
- Favoriser la venue des prédateurs (oiseaux, hérissons, hyménoptères…) permet de faire diminuer, voire disparaître les parasites des cultures.
- Utiliser des plantes répulsives est intéressant : par exemple les racines de l’oeillet d’Inde émettent des substances qui éloignent la mouche de la carotte. Il existe des associations connues entre plantes où les bénéfices sont favorables à toutes.
- Récolter les parasites peut se pratiquer mais s’avère insuffisant en cas de pullulation (pucerons) ou de parasites dangereux (chenilles urticantes). La pose de pièges (pièges à bière pour les limaces) et les gîtes à prédateurs (nichoirs à mésanges qui mangent des chenilles) complèteront cette action.
- Cultiver des végétaux adaptés au terroir (sol et climat) et des variétés résistantes aux maladies limitent les risques de maladies et renforce les défenses des plantes contre les parasites.