Si les plantes grimpantes appartiennent à des familles botaniques très diverses, elles adoptent toutes le même comportement. Incapables de tenir debout seules, elles s'appuient sur tout ce qui est à leur portée. Pour se dresser vers le ciel et la lumière, elles ont mille astuces. Elles sont parfois féroces. Les forêts brésiliennes cachent des plantes grimpantes "étrangleuses". Elles se lancent à l'assaut des arbres et les étreignent si fort qu'ils finissent par périr. Sous nos climats, la compétition est moins cruelle mais réelle cependant. Nombreux sont les vieux murs et les arbres qui pourraient se plaindre de l'affection du lierre et de la glycine.
Je m'enroule
C'est le cas du chèvrefeuille, des ipomées et de la glycine. Les plantes grimpantes sont nombreuses à utiliser ce procédé pour s'élever. En grandissant, leurs tiges décrivent un mouvement hélicoïdal qui leur permet de trouver un support. Si celui-ci est vertical, les plantes grimpantes "l'adoptent" aussitôt. Elles s'enroulent autour de lui.
Ces grimpantes sont appelées "plantes volubiles".
Je "ventouse"
La vigne vierge du Japon a ses vrilles terminées par des minuscules ventouses qui lui permettent de s'accrocher à toutes surfaces verticales, même les plus lisses. Elle grimpe ainsi avec une grande facilité sans dégrader les murs.
J'émets des vrilles
C'est le cas du pois et de la vigne. Comme les plantes volubiles, elles recherchent un support puis s'enroulent autour de lui.
La clématite est une originale dont le pétiole des feuilles est transformé en vrille.
Je me cramponne
Sur ses tiges, le lierre émet de minuscules racines aériennes qui sont des crampons. Ces racines s'incrustent dans les anfractuosités des surfaces rugueuses mais sont incapables de s'accrocher à une surface lisse. Une expérience à tenter avec les enfants.
Je m'accroche
Les rosiers s'aident de leurs épines pour accrocher leurs tiges aux supports qu'on leur donne. Moins accrocheurs que d'autres, ils ont besoin de l'aide du jardinier.